Nabe est mort, selon Nabe !
Au début des années 80 un jeune écrivain talentueux naquit, "quand on écris on tue !" s'est il exclamé à la télévision en 1985 dans l'émission "apostrophes" lors de la promotion de son tout premier livre. A l'époque il se fit remarquer par son insoumission à l'idéologie dominante, et ce, à 25 ans à peine.
Il en savait des choses pour son âge, mais ce qu'il ne savait pas encore, c'est que sa durée de vie d'écrivain digne de ce nom n'allait pas excéder celle de sa vie d'enfant et de jeune bourgeois d'avant médiatisation. En effet, tout juste 25 ans après son premier livre Nabe semble bien s'être fait tué, ou pire, assassiné ! comment ? par l'écrit ! Serait-ce le coup d'un écrivain au style d'une transcendance supérieure ? non, d'un talentueux sociologue portant le nom d'Alain Soral, qui semble écrire lui plus par moyen que par finalité (condition nécessaire à tout objectif de transcendance), au style simple mais concis et qui a démontré par A plus B que Nabe n'était plus ce qu'il prétendait être, c'est à dire, subversif.
En absence apparente de contre-arguments pour sa défense, Nabe a attaqué Alain Soral sur un éventuel plagiat de sa part, sans en apporter la moindre preuve. A noter donc que Nabe a attaqué sur la forme, irrégulièrement qui plus est, et non sur le fond.
C'est pourtant bien cet homme qui 25 ans plus tôt s'est également exclamé en réponse à Morgan Sportès que pour être un vrai écrivain : "il ne faut pas écrire sur le crime, mais il faut écrire du crime".
Cependant, en accusant Alain Soral de plagiat tout en ne répondant pas aux critiques de ce dernier, on est appelé à se demander : Qui est ce donc qui écrit sur le crime à défaut d'écrire du crime (ou du contre-crime) ?
Selon les propres propos du jeune et subversif Nabe de l'époque, on ne peut que logiquement constater que, selon lui, si un écrivain est attaqué par un autre et qu'il est dans l'incapacité de contre-attaquer sur le fond (écrire du crime) alors cet écivain a été tué.
Selon Nabe donc, Nabe est mort.
Malheureusement Nabe a, semble t-il, finalement été assassiné par ce qui l'a fait vivre, à savoir l'écrit...le plus noble assassinat qui soit.
Requiem for a Nabe's Dream...
Au début des années 80 un jeune écrivain talentueux naquit, "quand on écris on tue !" s'est il exclamé à la télévision en 1985 dans l'émission "apostrophes" lors de la promotion de son tout premier livre. A l'époque il se fit remarquer par son insoumission à l'idéologie dominante, et ce, à 25 ans à peine.
Il en savait des choses pour son âge, mais ce qu'il ne savait pas encore, c'est que sa durée de vie d'écrivain digne de ce nom n'allait pas excéder celle de sa vie d'enfant et de jeune bourgeois d'avant médiatisation. En effet, tout juste 25 ans après son premier livre Nabe semble bien s'être fait tué, ou pire, assassiné ! comment ? par l'écrit ! Serait-ce le coup d'un écrivain au style d'une transcendance supérieure ? non, d'un talentueux sociologue portant le nom d'Alain Soral, qui semble écrire lui plus par moyen que par finalité (condition nécessaire à tout objectif de transcendance), au style simple mais concis et qui a démontré par A plus B que Nabe n'était plus ce qu'il prétendait être, c'est à dire, subversif.
En absence apparente de contre-arguments pour sa défense, Nabe a attaqué Alain Soral sur un éventuel plagiat de sa part, sans en apporter la moindre preuve. A noter donc que Nabe a attaqué sur la forme, irrégulièrement qui plus est, et non sur le fond.
C'est pourtant bien cet homme qui 25 ans plus tôt s'est également exclamé en réponse à Morgan Sportès que pour être un vrai écrivain : "il ne faut pas écrire sur le crime, mais il faut écrire du crime".
Cependant, en accusant Alain Soral de plagiat tout en ne répondant pas aux critiques de ce dernier, on est appelé à se demander : Qui est ce donc qui écrit sur le crime à défaut d'écrire du crime (ou du contre-crime) ?
Selon les propres propos du jeune et subversif Nabe de l'époque, on ne peut que logiquement constater que, selon lui, si un écrivain est attaqué par un autre et qu'il est dans l'incapacité de contre-attaquer sur le fond (écrire du crime) alors cet écivain a été tué.
Selon Nabe donc, Nabe est mort.
Malheureusement Nabe a, semble t-il, finalement été assassiné par ce qui l'a fait vivre, à savoir l'écrit...le plus noble assassinat qui soit.
Requiem for a Nabe's Dream...
